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Samy Chafaï : "Ramasser à Roland-Garros est un privilège"

Dans la grande famille des ballos de Roland-Garros, il y a ceux qui connaissent le tournoi comme leur poche – à l’image de Laura et Gatien ou encore d’Axelle, devenue alternante au sein du service des ramasseurs –, et ceux qui s’apprêtent à plonger dans le grand bain à l’occasion de l’édition 2024. C’est notamment le cas de Samy Chafaï (14 ans), sélectionné à Aix-en-Provence et qui trépigne à l’idée de passer trois semaines (du 20 mai au 9 juin) sur les courts de la Porte d’Auteuil. Samy, pourquoi es-tu devenu ramasseur et comment a débuté cette grande aventure ? J’ai voulu devenir ramasseur parce que j’ai toujours aimé observer les joueurs de près lorsque j’étais spectateur ! Cette aventure a commencé du côté de Montpellier, où j’ai officié durant l’Open Sud de France 2023. J’ai notamment eu la chance de ramasser lors de la finale, remportée par Jannik Sinner. Ensuite, j’ai logiquement eu envie de participer à Roland-Garros, qui fait partie des quatre plus grands tournois du monde et qui est accessible parce qu’il se déroule en France. Comment s’est déroulé ton processus de sélection et de formation pour le Grand Chelem parisien ? Je me suis inscrit via le formulaire disponible sur le site We Are Ballos et j’ai participé à la sélection d’Aix-en-Provence qui a eu lieu le 8 octobre 2023. C’est une journée très intense et très stressante parce que tous les participants sont scrupuleusement observés. Nous voulons tous réussir donc il est nécessaire de rester sérieux et concentrés. A l’issue de cette première étape, j’ai été convié à un stage de formation de cinq jours que j’ai effectué à la Grande Motte, car je dépends de la région Occitanie. Nous étions beaucoup moins nombreux et je comptais sur mon expérience de ramasseur pour être retenu. J’étais un peu plus confiant sauf bien sûr le dernier jour au moment de l’annonce des résultats définitifs ! En mai prochain, tu vas donc officiellement devenir un ballos de Roland-Garros ! Qu’est-ce que ça représente pour toi ? Ramasser à Roland-Garros est un privilège ! Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir vivre cette expérience. Assister à un match en étant sur le court, c’est magique et voir les meilleurs joueurs du monde sous cet angle, c’est incroyable. J’imagine ce tournoi comme un événement prestigieux, qui implique beaucoup de rigueur. Il y a toujours énormément de monde, c’est vraiment un lieu emblématique où se déroulent des matchs intenses devant un public passionné. J’ai vraiment hâte d’y être et de retrouver mes nouveaux amis, nous communiquons beaucoup ensemble depuis la fin du stage de formation. Nous avons déjà tous organisé notre voyage à Paris ! Est-ce que tu as déjà des envies ou des objectifs particuliers à réaliser pendant le tournoi ? Ce qui me ferait le plus plaisir, ce serait de pouvoir ramasser Rafael Nadal ! J’aimerais aussi encore être présent sur le court lors du week-end des finales… En tout cas, je veux me donner toutes les chances d’être performant pour continuer l’aventure des ramasseurs au Rolex Paris Masters et pourquoi pas à Roland-Garros 2025 ! Qu’est-ce que tu conseillerais aux jeunes qui rêveraient de vivre la même expérience que toi ? Je leur dirais d’y croire et de s’entraîner car le travail finit toujours par payer. Je leur souhaiterais bonne chance, en espérant pouvoir les croiser un jour à Roland-Garros !

Valentin Marc : "L’une des plus grandes aventures de ma vie"

Axelle Boucher : "J’apprends de nouvelles choses tous les jours !"

Roland-Garros 2024 : les sélections des ramasseurs en chiffres !

Laura et Gatien : "Chaque année de ramassage a été exceptionnelle"

Du tournoi ITF de Croissy-Beaubourg jusqu’au court Philippe-Chatrier de Roland-Garros, Laura Legoût et Gatien Mussou nous racontent leur incroyable aventure de ramasseurs. Une expérience commune et des souvenirs inoubliables pour ces deux ballos de 16 ans, qui vivront un dernier grand moment ensemble, en 2024. Pouvez-vous nous détailler votre CV de ramasseurs de balle ? Laura : Notre aventure a commencé en Seine-et-Marne, durant plusieurs éditions du tournoi ITF de Croissy-Beaubourg. En 2019, nous nous sommes inscrits aux sélections de Roland-Garros et nous avons été retenus pour participer aux éditions 2020, 2021, 2022 et 2023. Durant cette période, nous avons également ramassé au Rolex Paris Masters. Nous étions ensemble avec Gatien durant tous ces tournois donc nous avons vraiment vécu une aventure commune ! Comment est née votre vocation pour le ramassage ? Gatien : Ma sœur a participé à l’édition 2017 de Roland-Garros et tous les soirs, elle me racontait ses journées. J’étais complètement émerveillé en l’écoutant et c’est pour cela que j’ai voulu devenir ramasseur à mon tour. Laura : Un de mes frères a également officié Porte d’Auteuil en 2017, en même temps que la sœur de Gatien ! Il m’a transmis cette envie de vivre cette expérience unique. De plus, en tant que passionnée de tennis, je voulais avoir cette chance d’être aux côtés des plus grandes joueuses et des plus grands joueurs du circuit et de participer à l’un des quatre plus grands tournois du monde. Quelles sont les qualités requises pour ramasser quatre ans de suite à Roland-Garros ? Laura : Je dirais que le plus important, c’est d’avoir l’esprit d’équipe. On forme vraiment une grande famille en tant que ramasseurs et il est primordial de s’entraider sur et en dehors des courts. Ensuite, évidemment, il faut essayer d’être le plus rapide et le plus discret possible sur le terrain, il faut toujours être à 200%, anticiper au maximum et se concentrer pour ne commettre aucune erreur. Gatien : Les qualités principales d’un ballos sont la concentration, le dynamisme, l’esprit d’équipe mais surtout, le SOURIRE ! Après avoir passé l’étape de la sélection, il faut performer sur le court et se démarquer des autres par son niveau de ramassage et sa bonne humeur. C’est à l’issue de Roland qu’on sait si on participera au Rolex Paris Masters. Mais même si ce n’est pas le cas, on peut quand même écrire une lettre de motivation pour intégrer l’équipe de RG l’année suivante. Avez-vous vécu la même expérience au cours de ces quatre années ou était-ce différent chaque saison ? Gatien : Pour moi, tous les tournois ont été extraordinaires mais aussi différents. J’ai gagné en expérience et en maturité à chaque édition, j’ai progressé année après année. La première fois, j’ai vraiment découvert le monde du ramassage et j’étais un peu stressé, notamment sur les grands courts. Je faisais partie des petits nouveaux mais lors des éditions suivantes, j’avais le statut d’ancien ! On vit différemment les trois semaines parce qu’on vise la perfection pour donner le bon exemple. Laura : Les gens pourraient croire qu’après quatre ans, on finit par se lasser ou s’ennuyer mais ce n’est absolument pas le cas. Chaque année de ramassage a été différente et exceptionnelle. Si on le pouvait, on referait Roland encore et encore ! J’ai vécu ce tournoi et le Rolex Paris Masters en tant que nouvelle puis en tant qu’ancienne, pendant et après la période de Covid, dans un stade presque vide ou totalement plein… On a même participé à la fameuse édition de septembre-octobre 2020 ! On a rencontré des personnes différentes tous les ans, elles nous ont appris de nouvelles choses et nous ont permis de grandir au fur et à mesure. Est-ce que vous avez constaté des évolutions dans l’exercice du ramassage et au sein de l’équipe encadrante durant cette période ? Gatien : Les éditions 2020 et 2021 ont été particulières, le stade était soit à huis-clos soit très peu fréquenté donc les ramasseurs se sentaient un peu privilégiés. Sur le terrain, nous n’étions que quatre ou six et il a fallu un temps d’adaptation car nous n’étions pas formés à cette situation. Ce n’est qu’à partir de 2022 qu’on a pu profiter d’un "vrai Roland-Garros", avec une ambiance incroyable et des sessions de soirée sous le toit du court Philippe-Chatrier. Quant à l’équipe, certains de mes camarades de première année sont devenus mes encadrants et mes premiers encadrants dirigent désormais le service ! Laura : C’est sûr qu’en quatre ans, il y a eu pas mal d’évolutions ! On a connu la mise en place du toit sur le court central et l’année prochaine, il y en aura un autre sur le court Suzanne-Lenglen. On a aussi ramassé le soir et la nuit, dans des tenues spéciales… Je retiens aussi que depuis 2022, les ramasseurs de la finale dames ne sont pas les mêmes que pour la finale hommes, ce qui permet à un maximum de jeunes de vivre cette opportunité incroyable. Justement, quel est votre plus beau souvenir à Roland-Garros ? Laura : En ramassant pendant quatre années consécutives, on a énormément de souvenirs, tous plus merveilleux les uns que les autres. C’est difficile de n’en choisir qu’un mais je dirais la demi-finale entre Novak Djokovic et Rafael Nadal en 2021. Il n’y a rien de plus exceptionnel que de ramasser durant un match opposant deux des plus grands joueurs de tous les temps, et de partager cette aventure avec nos meilleurs amis. Outre le niveau de jeu inégalable, le moment où le speaker Marc Maury a annoncé que les spectateurs pouvaient rester jusqu’à la fin malgré le couvre-feu était exceptionnel. Les spectateurs – qui assistaient certainement à l’un des plus grands matchs de l’histoire du tournoi – étaient persuadés qu’ils allaient devoir quitter le stade mais suite à l’annonce, tout le monde était tellement heureux… J’en ai encore des frissons ! Et pour couronner le tout, à la fin de la rencontre, nous avons appris que les 18 ramasseurs du dernier carré allaient également officier pendant les finales. J’ai pleuré de joie et de fierté, c’était un rêve qui se réalisait ! Gatien : Je pense que le souvenir le plus marquant était ma rencontre avec Novak Djokovic après son sacre en 2023. Partager un moment d’intimité avec un joueur aussi légendaire, c’est inoubliable. En plus, quelques mois plus tard, il m’a reconnu lors du Rolex Paris Masters ! En tant que ramasseurs parisiens, avez-vous eu l’opportunité d’héberger d’autres camarades pendant le Grand Chelem ? Gatien : En 2020, je n’avais pas pu accueillir de ramasseurs chez moi mais les années suivantes, cinq sont venus remplir la maison de bienveillance et de rires ! Nous avons évidemment beaucoup de points et d’intérêts communs et nous sommes tous devenus très proches. Laura : Oui, une, deux voire trois filles sont venues chez moi à chaque édition. C’est incroyable de pouvoir partager cette expérience avec d’autres ramasseuses. On a la même passion et ça s’est toujours très bien passé, à chaque fois nous nous sommes senties très proches en quelques jours, comme si on se connaissait toutes depuis une éternité ! Même si elle n’est pas totalement terminée, quel bilan dressez-vous de cette formidable aventure de ramassage ? Laura : Cette aventure a marqué ma vie, je ne l’oublierai jamais ! Elle m’a permis de renforcer mon esprit d’équipe, d’apprendre à me dépasser et à sans cesse progresser. Elle m’a fait grandir et mûrir, j’ai vécu les plus beaux moments de ma vie dans la grande famille des ballos. J’ai côtoyé des personnes exceptionnelles qui m’ont fait devenir la meilleure version de moi-même. J’ai vraiment fait les plus belles rencontres de ma vie grâce à cette magnifique aventure. Et ce n’est pas fini puisque j’ai eu l’immense plaisir d’être sélectionnée pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, qui se dérouleront en juillet prochain au stade Roland-Garros ! Gatien : Cette aventure restera à jamais gravée dans mon esprit, elle m’a marqué par ses valeurs intemporelles et universelles (l’amitié, le collectif, le surpassement de soi etc.). J’ai appris que rien n’était impossible avec de l’envie et de l’enthousiasme. Ces grands principes m’ont construit, régissent mes relations sociales et scolaires et me resserviront dans ma vie professionnelle. Être ramasseur est un rêve et je n’ai pas envie de me réveiller… Et ça tombe bien puisque je vais aussi faire les J.O en 2024 ! D’ailleurs, j’aimerais à l’avenir intégrer le staff des ramasseurs et continuer ce parcours avec un autre statut. Qui sait, peut-être que le ramassage deviendra mon métier ? Pour conclure, que diriez-vous à tous les jeunes qui rêvent de devenir ramasseurs de balles à Roland-Garros ? Laura : De foncer, de se donner vraiment à fond et de s’entraîner pour mettre toutes les chances de leur côté, pour ne rien regretter. Et si jamais ils ne sont pas pris mais qu’ils ont la possibilité de retenter leur chance, il faut qu’ils réessaient. Il ne faut jamais abandonner, il faut toujours persévérer, parce qu’ils vont vivre la plus belle aventure de leur vie ! Pour ceux qui sont sélectionnés, il faut profiter un maximum, parce qu’ils ne peuvent pas imaginer à quel point les trois semaines à Roland passent à vitesse grand V. Gatien : Mon conseil aux jeunes qui ont l’ambition de devenir ramasseurs, c’est de faire d’autres tournois avant de se lancer dans les sélections de Roland-Garros. C’est très formateur et ça leur permettra d’avoir une longueur d’avance sur les autres car les sélections sont très compliquées. J’aimerais leur dire de se donner à fond et de s’entraîner dès qu’ils le peuvent afin de participer à ce tournoi magnifique. Il faut profiter de cette expérience inoubliable, exceptionnelle et fabuleuse !

En route vers Roland-Garros 2024 !

Des sélections jusqu’aux tournois en passant par les stages de formation, le programme des ballos s’annonce chargé ! Place au Rolex Paris Masters Après une édition 2023 de Roland-Garros très réussie, les ballos ont désormais l’esprit tourné vers le Rolex Paris Masters. Une perspective très enthousiasmante, comme nous le confiaient les jumeaux Tom et Loann Castagnaro, sélectionnés pour ramasser ensemble en finale l’an passé. "Je n’y croyais pas, toute la pression de la sélection s’est envolée pour laisser place à la joie, la célébration, les larmes et l’exaltation, expliquait Loann. C’était le plus beau jour de ma vie, la consécration d’années d’efforts et de travail. Deux frères jumeaux en finale, c’était une première ! Le match entre Rune et Djokovic a été sensationnel, ça nous a poussés à être à 100% dans nos déplacements, nos roulés et nos courses. Le ramassage était exceptionnel." Du 28 octobre au 5 novembre, ils seront 60 à officier à l’Accor Arena, toujours au plus près des stars du circuit ATP. Les résultats des premières sélections sont connus Mais si le dernier Masters 1000 de la saison va pleinement mobiliser les forces vives de l’équipe encadrante pendant une semaine, elle reprendra rapidement son tour de France afin de sélectionner les futurs ramasseuses et ramasseurs de balles pour l’édition 2024 de Roland-Garros. Des évaluations physiques, techniques et des exercices permettant de mettre en lumière la cohésion, l’altruisme et la solidarité qui ont déjà été passées avec brio par 96 jeunes participants, issus de plusieurs ligues : Sélection de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes, à Lyon : 350 participants, 26 retenus Sélection de la Ligue Occitanie, à Toulouse : 300 participants, 12 retenus Sélection de la Ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur, à Aix-en-Provence : 300 participants, 28 retenus Sélection de la Ligue Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux : 300 participants, 19 retenus Sélection de la Ligue Centre-Val-de-Loire à Blois : 200 participants, 11 retenus Ces 96 heureux élus seront très bientôt rejoints par d’autres jeunes sélectionnés lors des prochains week-ends de prospection ! Ne manquez pas les prochains rendez-vous ! En attendant les stages de formation à la Grande Motte durant les vacances scolaires de février, à Paris en mars et Nantes et Troyes lors des vacances scolaires d’avril, de nouvelles étapes de détection auront lieu d’ici la fin de l’année 2023. Si vous êtes éligible aux sélections et que vous partagez ce rêve et cette ambition de participer à la prochaine édition du Grand Chelem parisien, il est encore temps de vous inscrire en cliquant sur les liens ci-dessous. Bonne chance et rendez-vous à Roland-Garros ! Sélection de Paris : 11 novembre 2023 Sélection de Besançon : 25 novembre 2023 Sélection de Nancy : 26 novembre 2023 Sélection de Nantes : 2 décembre 2023 Sélection de Saint-Malo : 3 décembre 2023 Sélection de Lille : 9 décembre 2023 Sélection d’Honfleur : 10 décembre 2023

Open d’Orléans : édition réussie pour les élèves de Léon Delagrange !

Chaque année depuis 2005, les élèves de ce collège de Neuville-aux-Bois officient en tant que ramasseurs de balles à l’occasion du Challenger d’Orléans. Bien que leurs favoris Richard Gasquet et Luca Van Assche aient été stoppés dans le dernier carré, les ramasseuses et ramasseurs de balles du Co’Met Orléans Open n’ont rien perdu de leur bonne humeur et de leur concentration jusqu’à la balle de match du Tchèque Tomas Machac, vainqueur de cette 18e édition. <blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">Art mode 🎨 😎<a href="https://twitter.com/hashtag/ATPChallenger?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#ATPChallenger</a> | <a href="https://twitter.com/opendorleans?ref_src=twsrc%5Etfw">@opendorleans</a> <a href="https://t.co/R2Y9SHyYIg">pic.twitter.com/R2Y9SHyYIg</a></p>— ATP Challenger Tour (@ATPChallenger) <a href="https://twitter.com/ATPChallenger/status/1708559103503515849?ref_src=twsrc%5Etfw">October 1, 2023</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> Un tournoi qui collabore depuis ses débuts avec le collège Léon Delagrange, dont le « projet Open » a pour objectif de former les élèves à l’art du ramassage et à la pratique du tennis. Inscrits en 4e, ils débutent leur formation par un apprentissage des bases, des règles de la discipline et des fameux gestes des ramasseurs, avant de mettre en pratique leurs connaissances sur les courts. "C’est un projet de classe, ils sont 30 et ont choisi de participer au projet Open à la fin de la 5e, explique Laure Mourens – professeur d’EPS et responsable de cette spécialité – dans une interview accordée à La République du Centre. Cette classe est formée en 4e et ramasse en 3e […] On leur apprend à lancer, à rouler mais aussi à prioriser les décisions et prendre des informations pour fluidifier le jeu." Au-delà des exercices techniques et physiques, cette option hebdomadaire met en avant la cohésion et la solidarité de tous les élèves, portés par un esprit de groupe et par leur devise : rapide, efficace, invisible ! Et si l’objectif est bien de se sublimer au sein de l’impressionnante Arena d’Orléans ou dans le complexe de Saint-Cyr en Val (tournoi de double), ce projet permet également d’acquérir des connaissances en SVT, en français ou encore en mathématiques avant un éventuel oral au brevet. "Tout au long de la semaine du tournoi, ils ont un cahier d’activités, poursuit Laure Mourens, qui travaille avec deux autres professeurs d’EPS, M.Lardeau et Mme Filippi Lardeau, tout au long de la formation des élèves. La reprise de ce cahier avec les différents professeurs permettra de répondre aux exigences du programme en prenant comme support le Co’Met Orléans Open." Alors que l’édition 2023 de ce tournoi de la catégorie Challenger s’est terminée en beauté le 1er octobre, cela ne marque pas pour autant la fin de la mission de ces collégiens. En effet, du 15 au 19 novembre, ils officieront à l’Open Paratennis du Loiret à Saran. Des aventures enrichissantes et enthousiasmantes que veulent revivre ces jeunes, puisque certains s’inscrivent dans la foulée aux sélections We Are Ballos pour Roland-Garros. Qui sait, il y aura peut-être encore un ou plusieurs représentants du collège Léon Delagrange sur la terre battue de la Porte d’Auteuil en 2024 !

Ramasseurs de balles : partagez votre expérience !

A l’occasion des 50 ans de son partenariat avec Roland-Garros, BNP Paribas invite les ramasseuses et ramasseurs de balles de toutes les éditions à témoigner de leur expérience. "En devenant ramasseuse grâce aux sélections locales, j’ai vécu des aventures extraordinaires, j’ai côtoyé mes idoles et j’ai rencontré des amis et des personnes qui m’ont ouvert de nouvelles portes. Être ramasseuse à Roland-Garros, ce n’est pas simplement courir après des balles, c’est faire partie de l’univers des ballos, dont l’esprit est incroyablement formateur". Si comme Elena, vous avez connu une expérience enrichissante et inoubliable au sein des équipes de ramasseurs de balles de Roland-Garros au cours des 50 dernières années, le formulaire ci-dessous est fait pour vous. Après quelques questions classiques afin de mieux vous connaître, vous aurez carte blanche pour nous raconter votre histoire ! En partageant votre vécu, vos conseils ou encore vos anecdotes, vous permettrez à de nombreux jeunes – à l’image de Tom et Loann – de se lancer dans l’aventure et de réussir avec brio les sélections afin de participer aux futures éditions du Grand Chelem parisien. A noter que les meilleurs témoignages seront publiés sur la plateforme We Are Ballos et que vos réponses vous permettront de participer à un tirage au sort pour remporter une expérience inédite ! <iframe id="JotFormIFrame-223284058023046"title="Partagez votre Expérience de Ballos"onload="window.parent.scrollTo(0,0)"allowtransparency="true"allowfullscreen="true"allow="geolocation; microphone; camera"src="https://fft.jotform.com/223284058023046"frameborder="0"style="min-width:100%;max-width:100%;height:539px;border:none;"scrolling="no"></iframe> Merci !

Une préparation physique et mentale optimisée grâce à Holistic Tennis

Depuis l’édition 2022 de Roland-Garros, l’équipe de formation travaille en étroite collaboration avec Holistic Tennis afin d’optimiser la préparation physique et mentale des ramasseurs de balles. Co-fondateur de cette structure, Cédric Brandli est revenu pour nous sur les enjeux de ce partenariat, des premiers entraînements jusqu’au tournoi, en passant par les ateliers proposés lors des sélections. En préambule, pouvez-vous présenter Holistic Tennis ? Cédric Brandli : Diplômés d’un master STAPS et passionnés par le tennis, le mouvement et l’éducation, nous avons créé Holistic Tennis avec Luc Bardeau. Du grec Holos qui signifie "le tout, l’entier", la philosophie de ce projet se base sur une approche globale du coaching du joueur de tennis et de l’humain. Nos collaborations en France et à l’étranger nous offrent la possibilité d’accompagner des joueurs de tous niveaux au quotidien, avec une approche à 360°. Nous organisons des camps d’entrainements mais aussi des Tennis Coaching Conférences en France pour les entraîneurs, les parents, les joueurs et tous les passionnés qui souhaitent simplement apprendre et progresser. Comment est née la collaboration entre Holistic Tennis et les ballos de Roland-Garros ? C.B : En 2018, nous avons rencontré Quentin Sureau (ancien superviseur des ramasseurs) à l’université de Lyon et nous nous sommes très rapidement rendus compte des synergies entre notre approche et celle des ballos. Malheureusement, la pandémie mondiale a repoussé notre partenariat mais en 2021, nous avons assisté à des sélections et des stages afin de comprendre toutes les étapes du processus et de vivre cette expérience de l’intérieur. Avec les formateurs, nous partageons les mêmes valeurs éducatives et cette envie de rendre l’aventure des jeunes ramasseurs encore plus riche. C’est donc assez naturellement que nous avons démarré cette collaboration en 2022. En quoi consiste votre activité auprès des ramasseurs ? C.B : L’objectif principal est vraiment d’optimiser la préparation générale des ramasseurs pour Roland-Garros. Pour cela, nous agissons à différentes étapes du processus. On cherche tout d’abord à analyser et quantifier l’activité des jeunes pendant le tournoi. Par exemple, lors de l’édition 2022, plusieurs ballos ont été équipés de GPS sur les trois courts principaux afin de collecter de nombreuses données comme les vitesses maximales de course, la distance totale parcourue ou encore le nombre d’accélérations. C’est une première mondiale puisqu’aucune recherche n’avait été effectuée auparavant sur les ramasseurs d’un tournoi du Grand Chelem. Ces éléments permettent de se rendre compte de l’exigence quotidienne d’un tel événement et par conséquent, de préparer au mieux les jeunes pour qu’ils puissent vivre l’aventure du premier au dernier jour sans se blesser, tout en étant les plus performants possibles sur le terrain. Pouvez-vous donner quelques chiffres clés issus de cette collecte ? C.B : Certaines données sont assez marquantes ! Par exemple, un ramasseur effectue en moyenne 3090 mètres et 197 accélérations par jour sur le court. Les valeurs les plus élevées obtenues par un ballos faisaient état de 5020 mètres parcourus et 360 accélérations en une journée. Ce n’est pas négligeable quand on sait qu’il faut être capable de répéter ces efforts tous les jours, cela demande une bonne préparation. La vitesse maximale enregistrée était de 23,5 km/h. Nous avons également analysé la différence d’activité entre les ramasseurs présents en fond de court et ceux au filet. En moyenne, les jeunes qui exercent au filet effectuent environ 40% de distance et 60% d’accélérations supplémentaires. Cela montre qu’il existe vraiment deux rôles bien distincts chez les ramasseurs et qu’être au filet nécessite des capacités supérieures, notamment sur le plan physique. Tous les résultats sont disponibles dans l’article scientifique publié récemment dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health. Nous allons également les publier dans la revue Coaching and Sport Science Review de l’ITF (disponible en français, anglais et espagnol), pour que le tout le monde y ait accès afin de mieux comprendre l’activité des ramasseurs pendant les tournois. Intervenez-vous également lors des stages de formation, une fois que les sélections sont terminées ? C.B : Oui, nous intervenons pour la première fois cette année lors des stages de formation durant lesquels nous dirigeons différents ateliers pour challenger les jeunes : motricité, vitesse, rythme, coordination œil-main, agilité, coopération en équipe, nutrition, gestion du stress, récupération, concentration, etc. Nous explorons avec eux un large spectre de situations et de mouvements pour stimuler le cerveau, le corps et développer leurs capacités motrices, physiques et cognitives. Cela nous permet également de les voir évoluer dans un autre contexte que celui du ramassage, d’observer leur comportement, leurs interactions sociales, leur capacité d’apprentissage et d’adaptation, qui sont indispensables sur le court et dans leur vie quotidienne ! Nous en profitons également pour réaliser avec chacun d’entre eux des tests plus poussés sur les performances physiques (vitesse, explosivité) et mentales (estime de soi, bien-être). Concrètement, en quoi consistent ces différents ateliers et tests ? C.B : Durant les sélections par exemple, chaque candidat effectue un test de vitesse spécifique de 2x10 mètres avec un ramassage de balle chronométré par des cellules, ce qui nous permet d’obtenir un classement par sélection, par âge et par sexe. Lors des stages, nous avons également différents tests de vitesse, de détente verticale, de répétitions de sprints, d’aptitudes mentales, de bien-être et d’estime de soi afin de profiler chaque jeune. Ces tests n’ont pour le moment aucune influence sur le fait qu’un jeune soit sélectionné ou non pour l’étape suivante. Nous mettons simplement en corrélation les résultats des ateliers et la sélection classique effectuée par l’équipe d’encadrement afin de dégager certaines tendances et optimiser les sélections pour les années futures. Les ballos sélectionnés pour Roland-Garros bénéficient-ils d’un programme d’entraînement spécifique ? C.B : Oui, c’était la grande nouveauté de l’édition 2022. Ils ont accès à un programme d’entrainement de trois semaines via une application avec des séances quotidiennes de 20 minutes environ. Des contenus variés sont proposés. On retrouve évidemment de la préparation physique avec des séances de vitesse, de coordination, de renforcement et de motricité mais également de la préparation mentale avec des initiations à la gestion du stress, de l’instant présent et la concentration. Enfin, on profite de cette opportunité pour les sensibiliser aux fondamentaux de la santé que sont le sommeil, la nutrition et l’hydratation à travers des petites capsules éducatives afin de leur donner tous les outils nécessaires. L’objectif est que chaque ramasseur soit prêt le Jour-J, pour profiter à 100% de l’expérience Roland-Garros et qu’il garde avec lui des apprentissages pour la vie ! Pour vous, quelles sont les prochaines étapes ou les prochains projets de collaboration ? C.B : L’objectif principal de l’édition de 2023 est d’effectuer des tests à 360° avant et après Roland-Garros pour quantifier les bénéfices de cette expérience auprès des jeunes ramasseurs (qualités physiques, mentales, cognitives et sociales). Est-ce que ramasser pendant le Grand Chelem vous rend plus rapide, plus endurant, augmente l’estime de soi, développe vos aptitudes mentales ? On a déjà certaines hypothèses mais c’est ce que l’on va chercher à quantifier. Nous allons également pousser encore plus loin l’analyse de la charge des ramasseurs du premier au dernier jour du tournoi en ne se limitant pas à ce qu’il se passe uniquement sur le terrain, on va inclure les déplacements au stade, les échauffements etc. Nous allons également répertorier les différentes blessures qui interviennent durant le tournoi pour mieux comprendre les mécanismes corporels des ballos et mieux les préparer dans le futur. Enfin, sur le long terme, l’objectif est d’obtenir un suivi longitudinal de cette population (12-16 ans) de jeunes sportifs et ainsi d’observer l’évolution – positive, on l’espère – de leurs capacités physiques, mentales et cognitives au fur et à mesure des années. Apporter notre petite pierre à l’édifice du développement de la santé globale et des performances de la nouvelle génération donne du sens à la collaboration que nous venons d’entamer avec le staff des ballos ! Pour en savoir plus et suivre Holistic Tennis sur les réseaux sociaux : Instagram : @holistic_tennis Facebook : holistictennishub Site internet : www.holistic-tennis.fr Contacts : contact@holistic-tennis.com

Tom et Loann Castagnaro : "Alors, on ne fait pas Roland nous ?!"

Démarrée au sein de la Ligue PACA, la grande aventure de ramassage de la famille Castagnaro a permis aux jumeaux Tom et Loann de vivre une expérience inoubliable à Roland-Garros mais également lors de l’édition 2022 du Rolex Paris Masters où les deux frères étaient ensemble sur le terrain en finale. Lorsque Denis Gavard – président du Berre Tennis Club – a proposé à Tom et Loann Castagnaro (12 ans à l’époque) de s’inscrire aux étapes de formation des ramasseurs de balles de l’Open 13 de Marseille, il n’imaginait sûrement pas les retrouver en finale du Rolex Paris Masters aux côtés de Novak Djokovic et Holger Rune quelques années plus tard. D’ailleurs, cette première expérience s’est transformée en ascenseur émotionnel pour la famille, heureuse pour Tom mais déçue pour Loann, non retenu à l’issue du processus de sélection. "Pendant que mon frère donnait le meilleur de lui-même sur le terrain, j’étais dans les tribunes avec mes parents… Mais le voir jouer sa vie sur le court, ça m’a aidé à devenir le ramasseur que je suis aujourd’hui" confie Loann. Une frustration vite oubliée grâce aux participations communes aux tournois d’Aix-en-Provence et Marseille de 2019 à 2021. Des prestations abouties et de très bons souvenirs qui ont convaincu les deux frères de tenter leur chance pour participer à l’édition 2022 de Roland-Garros. S’en sont alors suivis des entraînements spécifiques (footings, roulés, pas croisés etc) afin de briller lors des étapes de sélections durant lesquelles le stress atteint son paroxysme au moment de l'annonce des ramasseurs retenus. "La tension était palpable et le stress ne faisait qu’augmenter pour tous les participants, explique Tom. Je me disais que j’avais fait tout ce que je pouvais mais mon frère et mes amis étaient tous sélectionnés et pas moi… Quand mon nom a été prononcé en dernier, c’était la délivrance ! Et je ne vous raconte même pas la réaction de nos parents quand on leur a dit tous les deux en même temps : ‘Alors, on ne fait pas Roland nous ?!’. Ils étaient tellement émus et contents !". Des amitiés nouvelles à la découverte des grands courts en passant bien sûr par les fortes émotions suscitées par la présence des stars des circuits féminin et masculin : les deux frères ont vécu un véritable rêve éveillé pendant les trois semaines du tournoi ! "J’étais tellement heureux d’apprendre que j’allais ramasser pendant le week-end des finales, poursuit Tom. C’est merveilleux d’entrer sur le court Philippe-Chatrier et lorsque le toit est fermé comme durant la demie Nadal – Zverev, les encouragements résonnent tellement, j’en ai eu mal aux oreilles ! Je me rappelle aussi avoir donné la balle de match à Nadal en finale…". Ces moments inoubliables – partagés avec une poignée d’heureux élus durant trois semaines lors des différents débriefs, au cours de parties de jeux vidéo endiablées ou encore pendant la soirée organisée en l’honneur des ramasseuses et ramasseurs de l’édition – ont évidemment été retranscrits dans le moindre détail à toute la famille. Et ce parcours ne s’est pas arrêté là pour les jumeaux, qui ont également eu le bonheur d’être sélectionnés pour le Rolex Paris Masters grâce à leurs bonnes performances. De quoi de nouveau remplir la boite à souvenirs et à anecdotes savoureuses. "On a vécu des journées extraordinaires au RPM. Quand on jouait au tennis de table entre nous, les joueurs passaient dans le couloir et on pouvait les saluer. Novak Djokovic m’a parlé dans un français parfait, se remémore Loann. Pendant le match entre Wawrinka et Rune, Kev Adams m’a félicité et on a pu parler et rigoler ensemble, les encadrants étaient tous contents pour moi". Mais le sérieux a repris ses droits lorsque l’équipe des formateurs a annoncé les noms des ramasseurs retenus pour exercer leur talent en finale. Et cette fois, les deux frères ont eu la joie d’être sélectionnés ensemble pour ce grand moment : "Quand, à la fin, j’ai entendu ‘Bravo à Loann Castagnaro’ je n’y croyais pas, toute la pression s’est envolée pour laisser place à la joie, la célébration, les larmes et l’exaltation ! C’était le plus beau jour de ma vie, la consécration d’années d’efforts et de travail. Deux frères jumeaux en finale, c’est une première !". Une première exceptionnelle pour la famille toute entière et surprenante pour les joueurs, les jumeaux étant tous les deux du même côté en fond de court ! "Les finalistes du double ont jeté plusieurs coups d’œil vers nous et semblaient confus explique Loann avec le sourire. La finale entre Rune et Djokovic a été sensationnelle, ça nous a poussés à être à 100% dans nos déplacements, nos roulés et nos courses. Le ramassage était exceptionnel !". Nul besoin de préciser que le retour à la vie normale après ces moments de joie a été compliqué pour Tom et Loann, toujours sur un petit nuage lorsqu’ils évoquent ces expériences. Un voyage au cœur du volcan tennistique qu’ils conseillent bien sûr à tous les jeunes passionnés par cette discipline. "On vit des moments inoubliables, on apprend à se dépasser, on se fait des amis et le staff est toujours présent pour nous écouter et nous soutenir. C’est une école de la vie, on est tous dans le même bateau et on veut être les meilleurs ! On espère que notre histoire servira aux futurs ramasseurs" concluent-ils.

Roland-Garros 2023 : les sélections des ramasseurs en chiffres

Comme chaque année, les sélections des ramasseurs organisées aux quatre coins de la France ont connu un grand succès ! Retour en chiffres sur cette première étape importante dans l’optique de Roland-Garros 2023. Débutées à Lyon le week-end du 1er octobre et clôturées du côté de Saint-Malo le 11 décembre, les étapes de sélections ont réuni 3760 jeunes issus de 12 ligues différentes ! Au total, ils étaient même 5577 inscrits, soit une hausse de 83,5% par rapport aux sélections 2021 (3038). Parmi ces candidats, 708 avaient déjà tenté leur chance les années précédentes (soit 18,8 %). Mais les traditionnelles évaluations physiques et techniques ont connu plusieurs évolutions cette année, avec notamment l’apparition de tests chronométrés grâce à la technologie fournie par notre partenaire Holistic Tennis, ainsi qu’une toute nouvelle compétition par équipe afin de mettre en avant la cohésion, l’altruisme et la solidarité des participants. Des épreuves qui ont nécessité l’utilisation de plus de 300 balles ! Les chiffres complets sur les candidats 3760 jeunes dont 2863 garçons (76,1%) et 897 filles (23,9%) : 608 jeunes nés en 2007 (16,2%) 592 jeunes nés en 2008 (15,7%) 937 jeunes nés en 2009 (24,9%) 1152 jeunes nés en 2010 (30,6%) 471 jeunes nés en 2011 (12,6%) Une première phase très importante qui a permis aux évaluateurs de retenir un total de 380 ramasseurs dont 222 issus des étapes en province et 158 de Paris en vue du stage de formation qui se déroulera au printemps 2023. A noter que 161 heureux élus (42,3%) avaient participé aux sélections les années précédentes. Les chiffres complets sur les ramasseurs sélectionnés pour la formation 380 jeunes dont 263 garçons (69,2%) et 117 filles (30,8%) : 124 jeunes nés en 2007 (32,6%) 99 jeunes nés en 2008 (26,1%) 107 jeunes nés en 2009 (28,2%) 50 jeunes nés en 2010 (13,1%) Désormais, seul ce stage de formation sépare ces jeunes de leur rêve d’intégrer la célèbre équipe des ballos de Roland-Garros à l’occasion de l’édition 2023 !

"Terre de rêve" : en immersion avec les ballos de Roland-Garros

Plongez au cœur de l’univers des ramasseurs de balles de l’édition 2015 de Roland-Garros grâce au documentaire long format "Terre de rêve" de We Are Tennis par BNP Paribas. Tous les ans, des milliers d’enfants et d’adolescents venus de toute la France participent au processus de sélection et de formation afin d’intégrer la célèbre et prestigieuse équipe des ballos de Roland-Garros. Technique, rapidité, précision, discrétion, concentration : les qualités requises sont nombreuses pour pouvoir prétendre fouler la terre battue du Grand Chelem parisien. Le documentaire "Terre de rêve" vous propose ainsi de suivre le parcours complet de ces jeunes passionnés de tennis, des étapes de sélections jusqu’au tournoi sans oublier les stages de préparation. Et si les places sont chères, cette aventure n’en reste pas moins un formidable vecteur de passion, de solidarité et d’amitié pour tous les heureux élus. <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/l-LICw-Sm0I" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe> Sous la houlette des responsables et des évaluateurs des ramasseurs, partez à la rencontre de Max, Noah, Estelle, Thomas et Florent, tous présents à la Porte d’Auteuil lors de l’édition 2015. Vous reconnaîtrez peut-être aussi Elena, qui a exercé ses talents à Roland-Garros, à l’Open d’Australie et très récemment à l’US Open ! A proximité immédiate de leurs idoles – à l’image de Max, ravi de ramasser durant le match de Gaël Monfils – ils vont tous progresser et prendre du plaisir avec un nouvel objectif dans un coin de la tête : faire partie des 18 derniers ramasseurs sélectionnés pour officier lors des finales de Roland-Garros sur le court Philippe-Chatrier ! Des grands principes du ramassage aux tutos en passant par les coulisses des ballos, retrouvez toutes nos vidéos dans la section dédiée ICI !

Manon Blanchais : "Je ne remercierai jamais assez mes parents de m’avoir inscrite aux sélections !"

Tout au long de l’année, le site weareballos vous propose de découvrir l’univers des ramasseurs de balles du Grand Chelem parisien à travers des interviews et portraits de l’équipe encadrante. Coordinatrice des ballos, Manon Blanchais (25 ans) évoque aujourd’hui son parcours, ses meilleurs souvenirs et détaille une journée type à Roland-Garros ! Manon, peux-tu nous parler de ton expérience de ramasseuse de balles à Roland-Garros ? Mon aventure a commencé lorsque j’avais 14 ans. J’ai eu la chance de ramasser pendant trois ans à Roland-Garros, de 2011 à 2013 et de participer à la finale de l’édition 2012. J’ai vécu des moments précieux, fait de belles rencontres et il me semblait important de poursuivre et de partager mon expérience. En 2014, j’ai donc intégré le staff des ramasseurs en tant que coach, puis en tant qu’encadrante de 2015 à 2019. J’ai ensuite occupé le rôle de superviseuse en 2020 et 2021 et je suis aujourd’hui coordinatrice. Quels souvenirs gardes-tu de ces années de terrain ? Sur le plan personnel, la première année m’a beaucoup apporté. Je suis plutôt timide à l’origine et ça n’a pas été simple de me retrouver seule au milieu de 250 autres ramasseuses et ramasseurs ! Mais la bulle qui se forme autour de nous pendant trois semaines nous lie et nous permet de créer de belles amitiés rapidement. Les deux années suivantes ont été plus simples à aborder mais largement aussi intenses… Je me rappellerai probablement toute ma vie de ma première entrée sur le court Philippe-Chatrier en 2012 ou encore de la finale exceptionnelle reportée au lundi à cause de la météo. Côté sportif, je me souviens notamment du quart de finale incroyable entre Jo-Wilfried Tsonga et Novak Djokovic (2012), durant lequel Jo nous demandait constamment du soutien quand on lui amenait sa serviette. Je me rappelle aussi de la victoire inattendue de Virginie Razzano contre Serena Williams. Malgré des crampes en fin de match, elle l’avait emporté en trois sets avec une superbe ambiance dans le stade. J’avais d’ailleurs eu le privilège de la raccompagner au vestiaire après sa victoire ! Ces différentes aventures ont-elles influencé ton parcours personnel ? En parallèle de mon intégration dans l’équipe encadrante, j’ai entamé des études de STAPS sans forcément avoir un objectif professionnel arrêté. J’aime le sport et les sciences et je n’ai pas hésité à me lancer dans cette filière, qui m’a en plus permis de continuer d’officier à Roland-Garros. Au fur et à mesure, je me suis rendue compte que j’appréciais vraiment le fait de travailler avec les jeunes, d’encadrer, d’aider et de participer à la progression des ramasseurs sur le terrain. Cela a sans aucun doute influencé mon parcours personnel puisque j’ai continué mes études en ce sens pour devenir professeure d’EPS. Je prends toujours autant de plaisir à accompagner les enfants à Roland, à voir les étoiles dans leurs yeux lorsqu’ils entrent sur le court et j’ai toujours autant de frissons quand je pénètre sur le Central. Ce nouveau rôle au sein d’une superbe équipe de quatre personnes me permet également d’avoir une autre vision du tournoi à travers des missions différentes. Justement, en quoi consiste ce rôle de coordinatrice des ramasseurs de balles ? Peux-tu nous décrire une journée type pendant le tournoi ? Notre journée débute par un briefing des encadrants, afin d’attirer leur attention sur certains points et d’orienter leur discours auprès des ramasseurs en fonction de ce qui a été observé la veille. Nous enchainons ensuite avec un briefing des ballos avant leur échauffement. Le "coordinateur terrain" veille à ce que tout soit prêt et en place pour assurer le bon déroulement des matchs. Il est en contact direct et permanent avec les encadrants et superviseurs d’une part ainsi qu’avec les "coordinateurs de bureau" d’autre part, pour faciliter les échanges d’informations et être en soutien si besoin. Pendant ce temps, les coordinateurs au bureau continuent d’œuvrer au bon déroulement du tournoi en constituant les équipes de ramasseurs pour les journées suivantes. Les 250 ballos sont répartis chaque jour sur la quinzaine de courts en fonction de leur position, de leur expérience de la semaine et de leurs précédents horaires. Jusqu’à la fin des rencontres, nous gérons les remplacements des équipes du matin par celles de l’après-midi selon l’avancée des matchs. En fin de journée, nous nous entretenons rapidement avec chaque superviseur pour avoir un retour et évoquer les points de vigilance, sur et en dehors des courts, toujours dans le but d’améliorer et d’optimiser le service. Nous procédons enfin à l’inscription des notes des enfants afin d’évaluer au mieux le niveau de ramassage de chacun. Alors que les sélections pour l’édition 2023 se terminent bientôt, que dirais-tu aux enfants et adolescents qui hésitent encore à franchir le pas ? Je leur dirai qu’à titre personnel, si c’était à refaire, je referais tout à l’identique ! Je ne remercierai jamais assez mes parents de m’avoir inscrite aux sélections des ramasseurs de balles durant l’été 2010. Aujourd’hui, j’ai la chance de réussir à combiner mon métier de professeure d’EPS avec cette belle mission et j’espère d’ailleurs un jour voir certains de mes élèves sur les courts !

Roland-Garros 2023 : place aux dernières sélections !

Alors que les premières étapes de sélections des ramasseuses et ramasseurs de balles ont connu un franc succès ces dernières semaines, il est encore temps de vous inscrire pour tenter de rejoindre l’équipe des ballos pour Roland-Garros 2023 ! "Être ramasseuse à Roland-Garros, ce n’est pas simplement courir après des balles, c’est faire partie d’un univers - dont l’esprit est incroyablement formateur -, c’est vivre des aventures extraordinaires, côtoyer ses idoles et rencontrer des amis" nous confiait récemment Elena Bleicher, ancienne ballos et présente dans l’équipe d’encadrement lors des deux dernières éditions du Grand Chelem parisien. Et si participer à cette formidable aventure constitue un rêve pour de très nombreux licenciés de nos clubs, le précieux sésame se mérite ! Il est en effet nécessaire de faire ses preuves lors des fameuses étapes de sélections, qui ont débuté le 1er octobre et qui se clôtureront le 11 décembre à Saint-Malo. Nouveautés et résultats des premières sélections Des évaluations physiques et techniques qui ont connu plusieurs évolutions cette année, avec notamment l’apparition de tests chronométrés grâce à la technologie fournie par notre partenaire Holistic Tennis. Au-delà des traditionnels exercices individuels, une compétition par équipe permet également de mettre en avant la cohésion, l’altruisme et la solidarité des participants, récompensés de leurs efforts par des lots et motivés à l’idée de retrouver leurs camarades Porte d’Auteuil, du 22 mai au 11 juin 2023. Bien encadrés par dix membres de l’équipe de formation, 1 385 participants ont d’ores et déjà donné le meilleur d’eux-mêmes et 79 ont eu le bonheur d’être sélectionnés : Sélection de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes à Lyon : 450 participants / 15 retenus Sélection de la ligue Occitanie à Toulouse : 245 participants / 18 retenus Sélection de la ligue Provence-Alpes-Côte d’Azur à Aix-En-Provence : 260 participants / 21 retenus Sélection de la ligue Nouvelle-Aquitaine à Lagord : 235 participants / 16 retenus Sélection de la ligue Centre Val de Loire à Blois : 195 participants / 9 retenus Ne manquez pas les dernières étapes ! Ces 79 heureux élus seront très bientôt rejoints par d’autres jeunes inscrits aux derniers week-ends de sélections. Si vous avez manqué les précédentes étapes, il est encore temps de vous inscrire en cliquant sur les liens ci-dessous. Bonne chance et rendez-vous à Roland-Garros ! Sélection de Paris : 19 novembre 2022 Sélection de Dijon : 26 novembre 2022 Sélection de Reims : 27 novembre 2022 Sélection d’Amiens : 3 décembre 2022 Sélection de Bagnoles : 4 décembre 2022 Sélection de Nantes : 10 décembre 2022 Sélection de Saint-Malo : 11 décembre 2022

Elena Bleicher : "L’esprit des ballos est incroyablement formateur"

Passionnée de tennis, Elena Bleicher (21 ans) a eu l’opportunité d’exercer ses talents de ramasseuse de balles dans trois Grands Chelems différents. Après Roland-Garros (de 2014 à 2017 puis dans l’équipe d’encadrement en 2018, 2021 et 2022) et l’Open d’Australie (2016), elle a participé à la dernière édition de l’US Open (2022). Elle est revenue pour nous sur ces différentes expériences et encourage vivement les filles passionnées à rejoindre l'aventure. Elena, peux-tu nous détailler ton CV de ramasseuse de balles ? Oui, j’ai commencé aux Internationaux de Strasbourg en 2012 et 2013 avant de faire Roland-Garros et le Rolex Paris Masters de 2014 à 2017. En 2016, j’ai également fait l’Open d’Australie et la finale de la Billie Jean King Cup. Enfin, j’ai été ramasseuse lors de la finale de la Coupe Davis 2017 et très récemment à l’occasion de l’US Open 2022. Comment as-tu été sélectionnée pour l’Open d’Australie et comment s’est passée ton aventure sur place ? Après la finale de Roland-Garros 2015, les évaluateurs ont sélectionné une fille et un garçon parmi les 18 ramasseurs pour représenter les ballos à l’Open d’Australie. En janvier 2016, nous sommes arrivés au cours de la semaine de qualifications accompagnés par deux encadrants et nous sommes restés jusqu’à la fin du tournoi. Les règles de ramassage sont légèrement différentes de celles de Roland-Garros mais on s’adapte rapidement. Par exemple, il n’y a pas d’équilibrage en fond de court pour éviter les « roulés à la caméra » et c’est le filet (ma position la majeure partie du temps) qui doit ajuster et équilibrer en fonction du nombre de balles que détient le fond de court. Après une heure de rotation, il y avait parfois un débrief avec un évaluateur puis une heure de pause. Nous avons eu la chance d’avoir des jours off pour visiter Melbourne, faire du shopping, caresser des kangourous et manger des spécialités australiennes… On a vécu trois semaines incroyables et j’en garde un excellent souvenir ! En septembre 2022 – cinq ans après ton dernier Roland-Garros en tant que ramasseuse – tu as fait l’US Open. Comment as-tu réussi à intégrer l’équipe ? Il faut savoir qu’à New York, les ramasseurs ont pour la plupart entre 20 et 35 ans. Pour ma dernière année en bachelor « sport business » dans une université du Texas (dans laquelle j’ai intégré l’équipe de tennis), je devais trouver un stage et j’ai postulé pour travailler au département des services aux joueurs à l’US Open. Il se trouve que Tiahnne Noble – la Ball Persons Director du tournoi – connaissait mon niveau de ramassage de l’Open d’Australie 2016 et m’a proposé d’intégrer l’équipe des ramasseurs de cette édition 2022. C’est une proposition que je ne pouvais pas refuser ! J’ai été prise sans devoir participer aux sélections et je suis arrivée quelques jours avant le début du tournoi pour visiter la ville et être présente aux training sessions. Est-ce qu’il y a des différences majeures entre les méthodes de ramassage à Roland-Garros et à l’US Open ? Oui, les règles sur le court sont vraiment différentes ! Sur les courts principaux, il y a six ramasseurs comme à RG ou à l’Open d’Australie mais sur les annexes, il n’y a qu’un ramasseur au filet et trois en fond de court. La journée démarre par un brief durant lequel les évaluateurs font un point sur les erreurs de ramassage des jours précédents. Ensuite, on part sur le court avec son équipe et on passe 1h30 sur le terrain puis 1h30 en repos ce qui peut paraître long, notamment lorsqu’on est au filet sur un court annexe. Mais il y a un roulement entre les positions et avoir 1h30 de repos permet de manger tranquillement ou de regarder d’autres matchs dans le stade. Concernant les évaluations, il y a une dizaine d’encadrants avec nous mais durant les trois semaines, j’ai rarement eu un débrief après une rotation. Je pense qu’on peut dire que les entraînements moins poussés et la sélection moins pointue engendrent un niveau plus faible sur les courts. Mais il faut rappeler que les ramasseurs sont plus âgés, qu’ils travaillent pour un salaire et que l’ambiance dans les équipes est différente. Par contre, en tant qu’adultes, nous avions plus de liberté pour nous rendre sur n’importe quel court entre nos rotations ou en fin de journée lorsque les matchs sur notre terrain étaient terminés. Tu évoquais les sélections pour l’US Open, quels prérequis faut-il pour y participer ? Déjà, il faut avoir un visa de travail (difficile à obtenir) ou dans mon cas, un visa étudiant avec une dérogation pour effectuer un stage. Il n’y a pas de limite d’âge mais de 14 à 18 ans, la journée de ramassage est limitée à six heures. Le ramasseur le plus âgé a plus de 60 ans et cela fait des années qu’il participe au tournoi ! Pour postuler, il ne faut pas forcément pratiquer le tennis, il suffit d’envoyer un CV afin de recevoir un questionnaire sur le fonctionnement du score dans la discipline. Les personnes présélectionnées participent à une sélection – évaluation durant laquelle elles doivent réussir un certain nombre d’exercices. Que retiens-tu de cette expérience et quel est ton meilleur souvenir sur le court ? Sur le plan tennistique, j’ai eu la chance de ramasser sur de nombreux matchs, notamment lors du premier tour de Serena Williams contre Danka Kovinic ou encore pour sa dernière rencontre face à Ajla Tomljanovic. J’ai également ramassé à l’occasion de la finale dames entre Iga Swiatek et Ons Jabeur ! Et puis, j’étais aussi sur le court lors de l’incroyable quart de finale entre Carlos Alcaraz et Jannick Sinner. Nous avons terminé à 2h50 du matin (record dans l’histoire du tournoi) et l’ambiance était phénoménale jusqu’à la fin. Durant cette rencontre, j’ai réussi un catch qui m’a valu des applaudissements et des demandes de selfies les jours suivants dans les allées du stade ! Plus généralement, faire cet US Open m’a permis d’en savoir plus sur les coulisses d’un événement sportif. Les protocoles ont changé depuis la pandémie de Covid-19 et la directrice des ramasseurs a pris le temps de me décrire son travail, son emploi du temps, la gestion du budget, des 290 ramasseurs, le choix des uniformes etc. J’ai vécu une expérience très formatrice et enrichissante. <blockquote class="twitter-tweet"><p lang="en" dir="ltr">Ladyjacks On The Big Stage!<br><br>Tennis player Elena Bleicher worked last night on the center court of the US Open! 🪓🎾<a href="https://twitter.com/hashtag/AxeEm?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#AxeEm</a> x <a href="https://twitter.com/hashtag/RaiseTheAxe?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw">#RaiseTheAxe</a> <a href="https://t.co/Nh8Pm3JJOy">pic.twitter.com/Nh8Pm3JJOy</a></p>— SFA Athletics (@SFA_Athletics) <a href="https://twitter.com/SFA_Athletics/status/1567948450041581570?ref_src=twsrc%5Etfw">September 8, 2022</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> Pour finir, que dirais-tu à toutes les jeunes filles qui rêvent d’être ramasseuse de balles à Roland-Garros ? Si j’avais en face de moi une fille passionnée de tennis et qui rêve d’être sur le terrain auprès des joueurs, je lui dirais « Fonce et inscris-toi aux sélections ! Tu vivras des moments inoubliables, tu feras ton maximum avec envie et plaisir, et tu sortiras de cette expérience grandie. Tu feras alors partie des ballos, et tu pourras dire haut et fort : ramasseur un jour, ramasseur toujours ! ». Personnellement, je suis devenue ramasseuse grâce aux sélections locales auxquelles trop peu de filles participent. Depuis, j’ai vécu des aventures extraordinaires, j’ai côtoyé mes idoles et j’ai rencontré des amis et des personnes qui m’ont ouvert de nouvelles portes. Être ramasseuse à Roland-Garros, ce n’est pas simplement courir après des balles, c’est faire partie de l’univers des ballos, dont l’esprit est incroyablement formateur. Donc, encore une fois, il ne faut pas hésiter à rejoindre le rang des filles dans l’équipe des ballos pour vivre à fond sa passion !

Podcast : à la rencontre des ramasseurs de balles de Roland-Garros

A l’occasion de l’édition 2022, la journaliste Barbara Klein est allée échanger quelques mots avec les ramasseurs de balles de Roland-Garros ! De l’échauffement dans les coulisses du stade jusqu’à l’entrée sur le court en passant par la traditionnelle chanson des "Ballos" au cœur des allées, la journée des ramasseurs de balles à Roland-Garros est très rythmée ! Et elle ne commence jamais sans un rassemblement pour répéter les bons gestes et évacuer le stress avant les premières rotations. "Quand je rentre sur le court, je suis toujours un peu stressée au début du match. Il ne faut pas rater ses lancers ou commettre des erreurs de ramassage etc. Mais ça revient vite ! C’est impressionnant de voir le match depuis le court. Plus les joueurs sont connus et plus c’est stressant" confie une jeune ramasseuse. Présents durant les trois semaines du Grand Chelem parisien (qualifications comprises), les 280 heureux élus – sur 4000 inscrits ! – sont très bien formés en amont et parfaitement encadrés durant tout le tournoi, comme l’explique l’un des responsables de la formation : "Cette année, nous avons pu faire les sélections de A à Z sans être gênés par la crise sanitaire. Sur site, il y a 250 nouveaux ramasseurs et 30 anciens qui les accompagnent. Ils ont gagné le droit de rêver pendant cette aventure, le droit de côtoyer les champions. Vivre cette expérience permet de gagner en maturité, en autonomie et ils s’en souviendront toute leur vie". Indispensables au bon déroulement d’une rencontre, les ramasseurs de balles profitent pleinement de ce moment inoubliable dans l’enceinte de la Porte d’Auteuil. "On est tous très contents d’être ici, c’est vraiment une expérience incroyable. Le fait d’être près des joueurs et de travailler en équipe, ça nous apporte énormément. On rencontre beaucoup de personnes, c’est super sympa !" conclut l’un d’entre eux. Ecoutez l’intégralité de l’épisode « A la rencontre des ramasseurs de balles » du podcast officiel de Roland-Garros 2022 : <iframe frameborder="0" loading="lazy" id="ausha-GCdv" height="220" style="border: none; width:100%; height:220px" src="https://player.ausha.co/index.html?showId=yOdY3FjAvq95&color=%23cc6600&podcastId=oLxQaFenW3dv&v=3&playerId=ausha-GCdv"></iframe><script src="https://player.ausha.co/ausha-player.js"></script>

Jo-Wilfried Tsonga : "Les ramasseurs de Roland-Garros sont les meilleurs du monde !"

Lors d’une interview réalisée en 2021, Jo-Wilfried Tsonga s’est confié sur ses relations avec les ramasseurs de balles et sur leur rôle prépondérant, notamment pendant Roland-Garros. Officiellement à la retraite depuis ses adieux réussis lors de l’édition 2022 de Roland-Garros, Jo-Wilfried Tsonga a toujours eu d’excellents rapports avec les ramasseurs de balles au cours de sa carrière. "Je parle beaucoup aux ramasseurs, vous êtes les seules personnes avec lesquelles je peux interagir sur le court ! Vous êtes vraiment avec nous, à nos côtés, explique-t-il lors de l’interview menée par les "Ballos" de Roland-Garros. Il y a une relation humaine qui s’instaure entre le joueur et le ramasseur, on aime bien recevoir notre balle au bon moment, on apprécie quand il anticipe pour nous apporter notre serviette etc." Toujours concentrés et en rythme, les ramasseurs de balles sont indispensables au bon déroulement d’une rencontre et les joueurs le savent ! "Vous faites partie intégrante de notre sport, sans vous, ce serait très compliqué. Quand les ramasseurs sont bons, comme ceux de Roland-Garros, c’est très agréable, ça permet de fluidifier le jeu" poursuit le Manceau. Les ramasseurs de la Porte d’Auteuil sont réputés pour leur talent mais sont-ils les meilleurs ? Le demi-finaliste des éditions 2013 et 2015 a une petite idée : "Je crois que les ramasseurs de Roland-Garros sont les meilleurs du monde ! C’est une institution en France et comme dans l’hôtellerie et la restauration, nous sommes bons ! J’ai fait beaucoup de tournois dans le monde et il n’y a pas vraiment d’équivalent aux ramasseurs de Roland-Garros" conclut-il pour le plus grand bonheur de ces interviewers. Découvrez ci-dessous l’intégralité de l’interview de Jo-Wilfried Tsonga réalisée par les ramasseurs de Roland-Garros lors de l’édition 2021 : <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yWnQj40H6Bc" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>

RG Fantasy Game : rejoins la ligue privée des ramasseurs !

Compose ton équipe et participe à l’édition 2023 du RG Fantasy Game by Infosys à l’intérieur de la ligue privée des ramasseurs de balles ! Principe du jeu Expérience ultime pour tous les fans qui souhaitent suivre le tournoi parisien en y ajoutant une dose de fun et de challenge, le RG Fantasy Game consiste à construire la meilleure équipe à chaque tour afin de récolter un maximum de points grâce aux performances réelles des joueurs et joueuses de ta team dans le tournoi 2022. N'oublie pas que les outsiders pourraient te rapporter gros ! Et pour s’adapter au mieux aux performances des uns et des autres, tu auras la possibilité d'effectuer des changements dans ton équipe à chaque tour grâce au fameux système des « balles jaunes ». Trois possibilités pour utiliser au mieux tes dix balles renouvelées à chaque tour : Le « changement de joueur » avant le début d’un match L’activation de la question bonus (« Challenge Durée ») Doubler ou tripler le nombre de points en jeu pour certains membres de ton équipe sur un tour précis. Deviens le meilleur ramasseur ! L’objectif du RG Fantasy Game by Infosys est de mettre en place une stratégie afin d’être le meilleur sélectionneur parmi des joueurs du monde entier. Mais surtout, cette année, tu vas pouvoir briller dans une ligue privée uniquement réservée aux ramasseurs de balles ! Dès ton inscription et la création de ton compte, tu seras automatiquement redirigé vers cette ligue. Deux solutions pour rejoindre la ligue selon le cas de figure : tu n'es pas encore inscrit, il suffit de cliquer sur le lien suivant et tu seras enregistré automatiquement dans la ligue une fois le processus d'inscription complété ici. tu as déjà un compte mais tu n'es pas encore dans la ligue, il faudra alors rechercher dans 'liste des ligues' la Ligue n°5. Et entrer le mot de passe : FFT22 Pour rappel, ce jeu est disponible sur l’application officielle de Roland-Garros au sein de la RG Gaming Zone Le tennis n'a plus de secret pour toi ? Tu es incollable sur l'histoire de la discipline d'hier à aujourd'hui ? Alors les quiz de Roland-Garros sont faits pour toi ! Prends le meilleur sur les autres joueurs et tente de remporter de nombreux lots ! Ce jeu est disponible sur l’application officielle de Roland-Garros.

Devenir ramasseur de balles à Roland-Garros

Les 4 grandes étapes pour devenir un ramasseur Étape 1 : Les conditions pour être éligible Les deux seuls critères pour prétendre devenir ramasseur de balles durant l’édition 2024 de Roland-Garros sont les suivants : Être licencié(e) (licence 2023 ou 2024) dans un club de tennis en France Être dans la tranche d’âge 11 -16 ans (né(e) entre 2008 et 2012). A noter que les jeunes âgés de 11 ans (né en 2012) ne peuvent pas être retenus mais peuvent s’inscrire (dans la limite des places disponibles) en mode « découverte ». Cela leur permet de participer à une journée de sélection, de réaliser de nombreux exercices et ainsi de gagner en expérience afin de mettre toutes les chances de leur côté pour l’année suivante ! Étape 2 : Les sélections pour Roland-Garros 2024 Pour participer, il suffit de compléter le formulaire d’inscription et le consentement du droit à l’image puis de choisir la journée de sélection qui correspond à une ligue. En quoi consiste une journée de sélection ? La FFT et l’équipe d’encadrement des ramasseurs mettent en place 8 activités diverses et variées sur 4 courts de tennis. Sur chaque demi-terrain, il s’agira d’effectuer en équipe des exercices physiques, de vitesse, de résistance, d’endurance et d’adresse, mais aussi des exercices techniques pour apprendre à rouler et lancer 😉 Étape 3 : Les stages de formation Si tu es retenu(e), nous t’inviterons à participer à la deuxième phase de recrutement pendant les vacances scolaires de février ou d’avril si tu vis en Province ou durant des week-ends en mars si tu es Francilien. Le stage de formation - comme son nom l’indique - permet de former les jeunes candidats à l’art de ramasser les balles à Roland-Garros. L’objectif est de comprendre et maîtriser les règles afin de devenir un parfait « ballos ». Une immersion complète pendant 4 jours… Étape 4 : Roland-Garros ! Si tu arrives à la dernière étape, félicitations : tu fais partie des 280 meilleurs et que tu auras la chance de fouler la terre battue du Grand Chelem parisien. Trois semaines à côtoyer les champion(ne)s de la balle jaune, à créer des liens forts avec d’autres jeunes venus de toute la France et vivre une expérience incroyable !

Bienvenue sur le site officiel des ramasseurs de balles de Roland-Garros.

Bienvenue sur le site officiel des ramasseurs de balles de Roland-Garros. « Un bon ramasseur, c’est un ramasseur qui est discret, rapide et efficace ! » Être ramasseur de balles, c’est connaître les règles du tennis, travailler en équipe, communiquer, s’encourager, repousser ses limites, se donner à plus de 100%, être toujours concentré(e) et s’adapter. Tu es motivé(e), licencié(e), tu as entre 11 et 16 ans et tu veux devenir ramasseur de balles durant le plus grand tournoi organisé sur terre battue ? Alors tu es bon endroit ! 😉 Sur cette plateforme, tu trouveras toutes les informations utiles et nécessaires pour t’entraîner et te préparer du mieux possible. Chaque année, sur 4000 candidats inscrits, 280 ramasseurs sont sélectionnés pour faire partie de la grande aventure de Roland-Garros ! Tu peux t’inscrire dès maintenant à l’une des 12 journées de sélection en France : les inscriptions ouvrent pendant l’édition 2022 et les sessions ont lieu dans chaque ligue et région de l’Hexagone entre octobre et décembre. A noter que les jeunes de 11 ans peuvent s’inscrire en mode « découverte » et ainsi participer à une journée d’animation afin d’appréhender les nombreux exercices proposés, dans le but de revenir l’année suivante avec plus d’expérience et donc plus de chance ! Afin de te préparer au mieux, n’hésite pas à jeter un œil à la rubrique « vidéos » dédiée à ces sélections. Elle regroupe des tutos de formation ainsi que de petits films sur les dernières éditions. De plus, tu y trouveras une présentation de l’équipe d’encadrement et des retours d’expérience d’anciens ramasseurs de balles. Si tu souhaites intégrer la grande famille des « ballos », à toi de jouer ! 😃

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